« une personne qui vient en aider une autre et rompre un isolement »

Pour l’aider à financer le renouvellement de son serveur informatique, l’ASMD reçoit le soutien financier du Rotary Club de Cholet

Lundi dernier, Bernard Briodeau, président de l’Association de services mandataire à domicile (ASMD), à Chemillé, recevait une délégation du Rotary club de Cholet venue remettre un chèque de soutien aux actions menées au service de la population.

Comme le rappelle Obeline Regnard, directrice par intérim, « l’ASMD, ce sont 50 salariés intervenant pour de l’aide ménagère, garde d’enfants, présence de nuit, aide à la personne, relais d’aidants pour 250 habitants, essentiellement de Chemillé-en-Anjou. Soit directement comme employeur prestataire, soit comme accompagnateur de particuliers employeurs ».

La somme de 1 500 € a été remise au président Bernard Briodeau par le président rotarien Jean-Mathias Cantel, accompagné de Pierre Bonnineau, Jean-Victor Fillaudeau et Alain Lerousier. Pour Bernard Briodeau, « cette participation est doublement importante. Sur le plan financier bien sûr, car nous venons de moderniser notre système informatique, notamment sur les aspects sécurité, pour 10 000 €, mais aussi parce que nous y voyons une reconnaissance de notre travail et de l’esprit dans lequel il est accompli ».

Ouest France. Paru le 19 mai 2025

Mardi 17 décembre 2024, l’Association de services et de maintien à domicile (ASMD), active depuis 21 ans, a rassemblé une partie de ses bénéficiaires le temps d’une animation destinée à rompre l’isolement. 

La structure présidée par Bernard Briodeau agit auprès de 200 bénéficiaires grâce à ses 70 intervenants, qui se sont mobilisés pour offrir cet après-midi  résume Louna Oviedo, responsable de secteur.

L’association a mis en lumière l’importance de dépasser la simple aide quotidienne pour offrir une véritable attention humaine. Cet évènement témoigne de cette mission essentielle dans un contexte où l’isolement social est une réalité pour de nombreuses personnes.  Nous ne faisons pas qu’aider, nous apportons aussi de la présence, de l’écoute et de la chaleur humaine  explique l’une des intervenantes.

La chanteuse Liticia Grau a enchanté les participants avec un répertoire de chansons françaises.  Les chansons m’ont rappelé de beaux souvenirs, ça fait chaud au cœur  confie une participante.

Face à ce succès, l’association envisage déjà de nouveaux projets.

Courrier de l’Ouest . 21 Décembre 2024

Jeudi 30 janvier, l’Association de service mandataire à domicile (ASMD) organisait, auprès de ses salariés, sa galette des rois. Ce temps d’échange était l’occasion de présenter le rapprochement avec l’Ehpad Vivre Ensemble de La Salle-de-Vihiers et de La Jumellière.

Départ de Mathilde Socheleau

L’alliance entre ces deux entités a été concrétisée par la création d’un Groupement de coopération social et médico-Social (GCSMS) (lire l’édition du Courrier de l’Ouest du mercredi 5 février). Ce fut la dernière décision importante de Mathilde Socheleau, directrice de l’ASMD, qui a quitté l’association la semaine dernière.

Mathilde Socheleau est arrivée à l’ASMD en janvier 2009. À l’époque, l’association accompagnait, de façon mandataire, une quarantaine de personnes, ce grâce à une dizaine de salariées. Aujourd’hui, 63 salariés s’occupent de 200 personnes.

Mathilde Socheleau garde en mémoire le fait qu’elle a pu s’enrichir de nombreux échanges : « Ces 11 ans ont été pour moi extrêmement riches en rencontres, en échange et en partage que ce soit avec les personnes accompagnées ou avec leur famille, mais également avec mes collègues, avec le conseil d’administration et les différents partenaires. »

Pendant les onze ans où Mathilde Socheleau fut aux commandes, l’ASMD a aussi innové : il y a eu la création d’un service prestataire, mais aussi la mise en place de garde d’enfant ou encore de l’entretien ménager chez les actifs.

L’association a mis en lumière l’importance de dépasser la simple aide quotidienne pour offrir une véritable attention humaine. Cet évènement témoigne de cette mission essentielle dans un contexte où l’isolement social est une réalité pour de nombreuses personnes.  Nous ne faisons pas qu’aider, nous apportons aussi de la présence, de l’écoute et de la chaleur humaine  explique l’une des intervenantes.

La chanteuse Liticia Grau a enchanté les participants avec un répertoire de chansons françaises.  Les chansons m’ont rappelé de beaux souvenirs, ça fait chaud au cœur  confie une participante.

Face à ce succès, l’association envisage déjà de nouveaux projets.

Courrier de l’Ouest -5 Février 2020

Marie-Do et Élisabeth aiment bien parler de cinéma : « Je ne peux plus rien faire de mes mains, mais j’ai toute ma tête, alors j’aime bien regarder des films », explique Marie-Do. Y’a quoi à la télé ? |

Élisabeth travaille en services à domicile depuis dix ans.

Elle a été élue ambassadrice pour l’institut Ipéria, qui forme ces salariés de particuliers. Et pour cause !

Les gens d’ici

Élisabeth Boukra était commerciale quand elle est arrivée à Trémentines, il y a dix ans. Elle vivait dans le Nord, et si elle voulait garder son travail, elle aurait dû s’absenter toute la semaine.

« J’ai cherché du travail, mais je n’avais jamais envisagé celui d’assistante de vie. Je n’avais aucune expérience, m’étant seulement occupée de ma belle-mère avec mes belles-soeurs, comme on sait le faire en Afrique du Nord d’où mon mari est originaire. »

À l’Association de services et de maintien à domicile (ASMD) de Chemillé, elle se forme en suivant différents modules proposés par Ipéria, un institut spécialisé. « Les formations sont dispensées au lycée d’Arbrissel. Pouvoir intervenir auprès d’une personne touchée par le handicap ou la maladie d’Alzheimer, cela s’apprend », explique Elisabeth. Elle compte 56 heures de formation, et intervient aujourd’hui auprès de dix personnes.

Petit supplément d’âme

Élisabeth parle de Jean, décédé depuis. « Il venait de perdre sa femme. Il a été plutôt froid au début, c’était un homme de la terre… À la fin, il m’appelait sa fille spirituelle. Il faut du temps pour dépasser les barrières, pour accorder sa confiance. »

Nous suivons Elisabeth dans son intervention auprès de Marie-Do, myopathe depuis l’âge de 15 ans, et qui ne peut plus se déplacer depuis de nombreuses années. « Il n’y a qu’elle qui me met bien dans le fauteuil. Et puis mon mari ! », affirme Marie-Do. La complicité entre les deux femmes est forte. « Quand Élisabeth est tombée enceinte, ça m’a fait plaisir. Même si je savais que ça allait me priver de sa présence un petit moment… Et puis, elle est venue me présenter son bébé avec son mari, que j’aime bien parce qu’il me fait rire ! »

Élisabeth se souvient aussi de cette petite dame toute menue de 88 ans, qui avait vu d’un mauvais oeil qu’elle arrive du Nord. « Elle aimait les confitures. Je lui avais confié que j’aimais beaucoup celle de rhubarbe. Quand je suis venue rendre les clés de la maison après sa mort, sa fille m’a donné deux pieds de rhubarbe en me disant : « maman y tenait ». »