Services à domicile de jour et de nuit
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Nos témoignages

Manuella et Marylène vous présente leur quotidien en tant qu’assistantes de vie à l’ASMD.

Témoignages de nos intervenantes salariées du particulier-employeur

Premier témoignage

– Que diriez-vous du métier d’assistant de vie ?

C’est avant tout un beau métier. Il nous apporte de nombreuses choses comme de belles rencontres qui nous forgent et chaque rencontre est une nouvelle aventure. Pour moi, une assistante de vie doit entretenir une bonne relation avec son employeur.

Cependant, il existe des hauts comme des bas. C’est un métier qui n’est pas toujours valorisé.

– Quelle est votre relation avec le particulier-employeur/bénéficiaire ?

J’ai toujours eu de bons rapports. Les fins de contrats n’avaient que pour seules raisons le départ de la vie (décès ou départ en EHPAD).

Depuis que je suis à l’association j’ai accompagné une soixantaine de personnes.

J’ai eu un employeur qui m’a particulièrement marqué : c’était une dame qui avait l’amour des livres tout comme moi. C’était notre sujet de discussion, on échangeait beaucoup à ce propos. On parlait des livres qu’on avait lu, de nos auteurs préférés et il nous arrivait même de s’échanger des livres.

Il y a des personnes chez qui j’interviens depuis 12 ans et il est indéniable qu’un lien fort se créé. On partage ensemble les joies et les peines, sans pour autant oublier notre distance professionnelle.

– Quelles sont les qualités à avoir ?

Pour moi, un bon relationnel c’est la qualité n°1. J’entends par là que même si nous faisons correctement l’entretien et qu’on apporte de l’aide à l’usager, si nous n’avons pas le côté relationnel on oublie le cœur de notre métier.

La discrétion est une qualité qu’il faut avoir également. Il faut veiller à ce qu’on peut dire et à ne pas dévoiler des informations confidentielles.

Enfin, je dirais que la bonne humeur est aussi un atout, il est essentiel de ne pas apporter ses problèmes chez les personnes aidées.

– Et concernant les compétences ?

Il faut être physiquement être apte à mobiliser des personnes qui peuvent être parfois alitées.

Nous avons la chance d’avoir un métier très polyvalent, pas routinier : nous pouvons accompagner une personne aussi bien pour la préparation du repas, l’aide à la personne, l’entretien ménager.

Les formations qui nous sont proposées nous permettent de nous outiller par rapport aux nouvelles demandes (nouvelles pathologies, troubles cognitifs).

Pour ma part, c’est à mes débuts avec l’ASMD où je travaillais avec les aides-soignantes que j’ai appris beaucoup de choses sur l’accompagnement aux gestes d’hygiène et à la toilette.

– Que diriez-vous à propos de l’association ?  

C’est un endroit présent et accueillant.

Il y a des réelles valeurs humaines qui en émanent. La première qui me vient à l’esprit c’est l’écoute. Il y a aussi une réelle relation de proximité. Par exemple, quand je suis arrivée à l’association je n’avais pas de diplôme d’assistante de vie et j’ai fait une validation d’acquis d’expérience (VAE) en deux ans, ce qui m’a permis d’avoir un diplôme. Avant de pouvoir présenter mon dossier devant le jury, Mathilde Socheleau, la directrice de l’association, m’a aidé et a apporté quelques modifications. Il y a une bonne ambiance au bureau.

Aussi j’ajouterais que c’est une association qui a une excellente connaissance du territoire et de ses habitants. Une évaluation à domicile est toujours réalisée pour évaluer le besoin de la personne.

Le bouche-à-oreille est le meilleur moyen de communication pour faire connaître l’ASMD ; il prouve la satisfaction des personnes aidées de notre travail à toutes.

– Que pensez-vous du service mandataire ? Et du service prestataire ?

Le service mandataire, en tant que salarié, nous accorde une certaine liberté puisque l’on peut choisir nos heures et aussi les usagers chez qui on intervient ; cela peut éviter de travailler chez une personne que l’on connaît par exemple.

Pour l’employeur, cela lui permet d’avoir toujours la même équipe qui intervient chez lui, cela permet une régularité et je pense que c’est l’atout phare de l’association.

Concernant le service prestataire je pense que c’est une bonne chose qu’il ait été ouvert car il y avait un réel besoin. De plus, les bénéficiaires peuvent recevoir des aides de la mutuelle, de la caisse de retraite…

A.B.

 

Deuxième témoignage

– Que faites-vous à l’ASMD ?

Je travaille à l’ASMD depuis 3 ans. Auxiliaire de vie, j’aide et j’accompagne des personnes âgées et des personnes handicapées dans les actes essentiels de la vie quotidienne. Disponibilité, discrétion et soutien psychologique sont les clés de la réussite. Il faut tout d’abord aimer les autres, apprendre à observer et être à l’écoute, un simple geste ou bien une parole réconfortante suffisent souvent à apaiser les tensions.

– Comment se déroule ma journée type de travail ?

Une auxiliaire de vie réalise plusieurs types de  tâches durant sa journée de travail. En général, mes interventions du matin débutent par la préparation et l’aide à la prise du petit déjeuner. C’est ensuite l’heure de la toilette, de l’habillage et aide à la mobilisation (déplacements et installation de la personne). Je m’occupe aussi de l’entretien courant du logement : ménage, lessive, rangement. Je peux également accompagner la personne aidée à son travail ou bien faire des courses. La fin de matinée est consacrée à la préparation du déjeuner. Dans certaines situations, je dois mixer les aliments et aider à la prise du repas.  

Lorsque je travaille l’après-midi, j’effectue également les tâches ménagères : nettoyage, repassage, travaux de couture. Je peux également accompagner la personne lors d’un rendez-vous chez le médecin ou bien aller faire des courses. Quand le temps le permet nous sortons faire une petite promenade ou bien nous jouons à un jeu de société, faisons un peu de bricolage ou de l’ordinateur. Le début de soirée est consacré à la préparation du diner et à la prise du repas.

Lorsque je fais une nuit ; je deviens une présence rassurante pour la personne. Le déshabillage et le coucher sont réalisés en binôme avec une collègue. Je m’assure que la personne est bien installée pour la nuit et qu’elle n’a besoin de rien. J’interviens simplement si elle m’appelle ou en cas d’urgence.

– Pourquoi êtes-vous venue à l’ASMD ?

Je suis auxiliaire de vie depuis 9 ans. Lors d’un premier emploi dans une association prestataire, j’ai découvert la maladie, la différence et le handicap auprès d’une personne atteinte d’une maladie neuro-dégénérative. Je l’ai accompagnée pendant plusieurs années, jusqu’à son départ en institut. Puis j’ai suivi des formations.

À la recherche d’un autre emploi, j’ai postulé pour une annonce de l’association concernant de l’aide auprès d’une personne tétraplégique. 9 mois plus tard, une seconde personne également tétraplégique recherchait des auxiliaires de vie pour son retour à domicile.

Depuis que je travaille à l’ASMD, j’ai pu organiser mon emploi du temps. J’ai choisi de travailler de jour comme de nuit cela me permet de gérer au mieux ma vie familiale et associative. Mon planning est fixe, j’ai un jour de congé par semaine (le jeudi)  et je travaille 1 week-end sur 3.

Une chose importante, dans l’association ASMD : le travail en équipe. En effet,  une équipe est mise en place pour chaque intervention. Un service de proximité et de fidélité est ainsi instauré. Nos interventions sont très appréciées, l’équipe intervient dans le respect de la personne et de ses habitudes de vie. Nous intervenons selon un planning hebdomadaire fixe cela nous permet de nous entraider. Nous nous remplaçons mutuellement  en cas de problème et pendant les vacances.

Les personnes aidées nous connaissent parfaitement bien, cette relation de confiance leur permet ainsi de se sentir parfaitement rassurées.

Je fais un métier formidable que je souhaite exercer le plus longtemps possible. J’ai choisi de travailler essentiellement auprès de jeunes personnes handicapées qui m’ont énormément appris et m’apportent beaucoup.

M. G.